L’association a pour but de perpétuer le souvenir des internées de Brens et de Rieucros :
- par la création d’un historial sur le lieu même du camp ;
- par l’organisation de manifestations culturelles sous différentes formes : expositions, conférences, colloques, création de spectacles vivants, publication d’un bulletin périodique, d’ouvrages et de documents audiovisuels… ;
- par un travail pédagogique de Mémoire en direction de tous les publics, et particulièrement des jeunes générations ;
- par l’aide à la recherche historique sur le camp.
Les membres du conseil d’administration et du bureau
- Demonsant Rémi – Président
- De Chanterac Michel – Vice-président
- Audoye Jeannine – Trésorière
- Chortey Geneviève – Secrétaire
- Alvernhe Maryline
- Barbance Norbert
- Bertin Jérôme
- Bruguière Eric
- Guéraud Madeleine
- Llahi-Roques Laurette
- Mulin Thierry
- Vincenot Ginette
Les actions de l’association
La Journée Internationale des Femmes
Chaque année depuis le 8 mars 2003, l’association marque la Journée Internationale des Femmes en mémoire des internées du camp de Brens, ces « femmes superbes et combatives » – ainsi que les qualifiait Michel del Castillo – qui déjà la célébraient alors que le directeur du camp voulait leur imposer de célébrer la fête des Mères et qui se sont battues à mains nues contre les policiers des GMR (Groupes mobiles de réserve) pour s’opposer à la déportation de leurs camarades juives.
Pour en savoir plus sur nos journées précédentes, consulter les bulletins de l’association.
Les commémorations de l’anniversaire de la Libération de Gaillac et des villages avoisinants
Cette commémorations se déroulent chaque été, le dimanche le plus proche du 17 août.
L’association y participe à Brens devant la stèle du camp puis à Gaillac, devant le monument aux morts de la place de la Libération et finalement devant la stèle et la sculpture du square Joffre. Cette dernière étape est animée par notre association qui y associe les membres de la communauté juive du Tarn. C’est le mémorial de la déportation que l’association institue depuis 2017 devant la sculpture de Michel Pigeon d’une femme aux mains liées regardant vers le ciel, située sur le parcours du camp à la gare de Gaillac des femmes et jeunes filles juives vers leur déportation et leur anéantissement au camp d’extermination d’Auschwitz.
La manifestation d’automne
Elle permet d’aborder des thématiques en lien avec le camp de Brens qui ne sont pas spécifiquement féminines. Concernant notamment d’autres camps et le « centre d’hébergement pour Juifs étrangers » qui a précédé le camp de concentration pour femmes sur le site du camp de Brens.
Pour en savoir plus sur nos manifestations précédentes, consulter les bulletins de l’association.
De plus, l’association participe à de nombreuses manifestations en tant qu’invitée : manifestations ou commémorations d’amicales partenaires de camps ou de lieux de mémoire, forums d’associations, colloques, salons du Livre, etc.
Le lien historique
L’association est une ressource importante qui permet d’aider les familles à retrouver le passé de leurs ascendants « hébergés » ou internées, déportées. Grâce à nos recherches aux Archives départementales du Tarn, nous avons aujourd’hui une meilleure connaissance des personnes qui ont séjourné au camp de Brens et du nombre d’internées au camp de Rieucros en Lozère, avant leur transfert à Brens en février 1942.
Dans le cadre d’une recherche d’informations, toute personne intéressée peut contacter notre association.
Le travail d’histoire et de mémoire
L’association porte une grande importance à la recherche historique ainsi qu’à la recherche et à la transmission de témoignages des « hébergés » et internées, aujourd’hui pour la plupart disparus.
Pour cela, nous avons mis en place plusieurs outils :
- l’édition de documents, brochures et livres ;
- des supports pédagogiques : sous forme d’une exposition itinérante et d’interventions en établissements scolaires et universitaires
Le projet d’historial
Notre projet fondamental pour faire mieux connaître l’histoire du camp de Brens et perpétuer la mémoire des « hébergés », internées, déportées est la création sur une partie de l’ancien camp d’un historial de l’internement, de la déportation et de la Résistance.